Il y a un siècle, les cartes postales étaient un peu comme les messages courts, les mails ou les WhatsApp actuels. C’est par cet intermédiaire que l’on donnait de ses nouvelles à sa famille, que l’on souhaitait bon anniversaire à l’oncle Alfred, que l’on annonçait sa prochaine venue à la tante Clémence, et que, parfois, on faisait part de ses états d’âme. Editées en quantités phénoménales, présentant les sujets les plus divers, elles étaient aussi peu coûteuses.

Les éditeurs ne se limitaient pas à des sujets d’illustrations convenus comme les bâtiments publics ou historiques. Une rue, un quartier, une maison particulière, une scène familière, un bord de lac, une vue d’ensemble du village, un café-restaurant : tout était sujet à photographie. Et c’est heureux pour nous, puisque nous avons ainsi reçu en héritage un véritable panorama de ce qu’était Le Landeron voici un siècle.

L'exposition offre une confrontation entre quelques 50 images anciennes et leurs contreparties actuelles: un bon moyen de mesurer ce qu’un siècle d’évolution a pu apporter au village.